Mamy
Quand je te vois dans ce fauteuil
Le regard vide, un peu absente
Mamy penses-tu à ce deuil
Revois-tu toutes tes souffrances
Il était si jeune et si beau
Tu l’aimais bien plus que ta vie
Mais il est mort beaucoup trop tôt
Rongé par une maladie
Mon dieu que le temps passe vite
Mais le chagrin lui, reste là,
C’est pour cela que l’on évite
De te parler de ce jour-là
Car à chaque jour anniversaire
Des larmes coulent sur tes joues
La tête te tourne, ton cœur se serre
Il y a de quoi devenir fou
Cette photo de mon grand père
Posée là tout près de ton lit
Tu dois souvent t’y arrêter
C’est t-y pas vrai, Mamy ?
Mamy tu sais j’ai tant de peine
Quand je te sens perdue là-bas
Tu me sembles alors si lointaine
Mamy, serre-moi dans tes bras
Tout comme lorsque j’étais petite
Tu étais là tout près de moi
Quand j’avais mal, quand j’étais triste
Tu me serrais fort contre toi
Tu passais même des nuits entières
Près de mon lit, à me parler
Tu étais ma seconde mère
Ma grand maman et mon alliée
Dans tes yeux vides de centenaire
Mamy, ma grand-mère chérie
Moi, j’aperçois cette lumière
Et je sais que tu me souris
Je sais qu’un jour tu partiras
Rejoindre au ciel Grand Père Henri
Mais quand je pense à ce jour là,
C’est comme si on m’ôtait la vie
Alors je veux te câliner
Voir se dessiner un sourire
Sur ton visage tout ridé
Mamy je veux t »entendre rire
Comme du temps de mon enfance
Avec la Pat, avec Maman
Même si l’on n’a pas eu de chance
L’amour était toujours présent.
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